Près d’1 Belge sur 2 n’a pas encore pensé à planifier sa pension

CBC Banque & Assurance dévoile les résultats de son second Observatoire « Les Belges et leur pension » réalisé par IPSOS

  • Selon l’Observatoire CBC « Les Belges et leur pension », près d’1 Belge sur 2 n’a pas encore pensé à planifier sa pension, dans un climat de déficit d’informations, d’incertitude importante et d’un certain repli sur soi.
  • En effet, 7 Belges sur 10 ne semblent pas connaître notre système de pension (3 piliers), constat interpellant compte tenu des réformes en cours. Et 7 sur 10 considèrent manquer d’informations pour planifier leur pension.
  • On observe également une incertitude quant au montant et à l’âge de la pension : 1 Belge sur 2 ne sait pas à quel âge il pourra prendre sa pension et il semble sous-estimer le montant nécessaire pour subvenir à ses besoins une fois pensionné.
  • Toutefois, les réformes actuelles de l’Etat semblent légèrement faire bouger les lignes au niveau du 3ème pilier puisque la moitié des Belges (54%) envisagent de planifier davantage leur pension en activant leur épargne-pension individuelle (55%) et les placements financiers (45%) dans le futur.
  • Près d’1 Belge sur 2 compte avant tout sur lui-même pour planifier le financement de sa pension. Seuls 35% comptent sur leur banque ou sur l’Etat.
  • Via son site www.cbc.be/prevoyance CBC informe, prépare et accompagne les Belges en matière de pension.

Les Belges manquent d’informations

L’Observatoire CBC révèle que près d’1 Belge sur 2 n’a pas encore pensé à planifier sa pension et que 73% des Belges ne connaissent pas notre système de pension et ses 3 piliers. « Ce constat est interpellant compte tenu des réformes en cours. Je suspecte que pour la majorité des gens, la pension légale fonctionne en capitalisation ; ils pensent que leurs cotisations sont capitalisées et converties en pension au moment du départ en pension. Ils ne comprennent pas la logique de la répartition qui consiste à utiliser ces cotisations pour payer les pensions en cours. C’est donc bien un transfert entre les personnes actives et les pensionnés. » explique Jean Hindriks, UCL, Itinera et Conseil académique des pensions. De plus, 73% estiment ne pas être suffisamment informés pour planifier leur pension. « C’est inquiétant dans la mesure où planifier c’est prévoir mais pour prévoir il faut être informé. » ajoute Jean Hindriks.

Incertitude quant à l’âge et au montant de la pension

Outre le déficit d’informations, l’enquête montre qu’1 Belge sur 2 ne sait pas à quel âge il pourra prendre sa pension. On constate également que plus de la moitié des Belges sous-estiment leur espérance de vie. Le nombre d’années qu’ils devront financer une fois pensionnés est inférieur à 15 ans pour 6 Belges sur 10, alors qu’en réalité il est de 18 ans pour les hommes et de 22 ans pour les femmes.

De plus, les Belges sous-estiment le montant nécessaire pour subvenir à leurs besoins une fois pensionnés : selon eux 1.592€ net par mois suffiraient. Pour Patrick Wangneur, Expert en prévoyance chez CBC Banque & Assurance, « L’Observatoire CBC révèle une sous-évaluation des besoins financiers une fois pensionné. Avec 1.600€ par mois, le Belge néglige plusieurs éléments financiers comme celui du coût d’une maison de repos, par exemple, qui atteint parfois les 2.000€, mais aussi l’évolution du mode vie des seniors et l’allongement de la durée de vie qui ont un coût. Cela pose d’ailleurs question sachant que la pension moyenne d’un salarié s’élève aujourd’hui à 1.000€ et que pas moins de 35% d’entre eux perçoivent un montant inférieur. »

Les lignes bougent au niveau du 3ème pilier

Les réformes actuelles de l’Etat semblent légèrement faire bouger les lignes au niveau du 3ème pilier puisque la moitié des Belges (54%) envisagent de planifier davantage leur pension en activant leur épargne-pension individuelle (55%) et les placements financiers (45%) dans le futur. « Nous pouvons nous réjouir de ce début de prise de conscience de l’effort propre du Belge en termes de contribution financière et de planification de sa propre pension. C’est un premier pas qui devra être suivi par d’autres actions car l’effort pourrait ne pas être suffisant. » explique Patrick Wangneur.

En effet, à la question de savoir comment seront financées les pensions de demain, les Belges placent la pension légale en première position (58%), suivie par l’épargne-pension individuelle (23%) et la pension complémentaire ou extralégale (19%). « En estimant financer 23 % de ses revenus de pension via un capital qu’il aurait épargné individuellement, nous estimons en effet à un montant minimum de 90.000 à 100.000 euros le capital à constituer sur base de l’espérance de vie. Et ce, sans tenir compte de la forte probabilité de vivre plus longtemps que l’espérance de vie moyenne. Grand épargnant, le Belge doit donc développer son appétit d’investisseur car les formules classiques d’épargne pension risquent de ne pas suffire. », précise Patrick Wangneur. D’ailleurs, l’Observatoire CBC montre que les Belges sont plus nombreux que l’année dernière (+9%) à envisager de prendre des risques financiers pour s’assurer une retraite.

Privé et public ont un devoir d’information face au repli du Belge sur lui-même

L’Observatoire CBC révèle enfin que pour planifier sa pension, près d’1 Belge sur 2 compte avant tout sur lui-même. Seuls 35% comptent sur leur banque ou sur l’Etat. « Il est évident que dans le contexte actuel de réforme, le Belge ne peut être livré à lui-même tant les enjeux sont colossaux. C’est pourquoi, le public comme le privé doivent accompagner les citoyens dans la planification de leur pension. La récente possibilité de pouvoir calculer une estimation du montant de sa pension est tout à fait bénéfique et va dans le bon sens. » explique Patrick Wangneur.

Jean Hindriks ajoute : « Les discours alarmistes sur les pensions accentuent le sentiment d’insécurité : les jeunes craignent de ne plus recevoir une pension légale et envisagent de se constituer leur pension eux-mêmes. Il y a un besoin urgent de rassurer sur notre ‘sécurité sociale’ qui devient paradoxalement une source d’angoisse et d’insécurité. Les médias ont ici un rôle important à jouer ainsi que les organismes de pensions et les assureurs. Cessons de dire qu’il n’y aura plus de pension légale à l’avenir ou qu’elle va se réduire à peau de chagrin. »

Pour pouvoir anticiper financièrement leur pension de manière plus efficace, les Belges ont besoin d’être correctement informés et suffisamment préparés. C’est dans ce but que CBC met à disposition le site www.cbc.be/prevoyance dédié à la préparation et l’anticipation des grands événements de la vie, et plus spécifiquement à ceux rencontrés à l’âge de la pension. 

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