L’Observatoire de l’Epargne CBC pointe les contradictions de l’épargnant belge entre le choix d’un instrument à court terme et des objectifs d’une épargne à long terme
- Le contexte économique et social actuel (le débat sur la réforme des pensions et l’allongement de la vie) fait de l’épargnant un acteur clef dans la gestion de son projet de retraite afin de maintenir son niveau de vie.
- Les Belges en sont conscients : près de 8 Belges sur 10 épargnent actuellement et pour 85% d’entre eux, les objectifs de leur épargne s’inscrivent dans le long terme : bâtir une sécurité financière (44%) et assurer leur retraite (41%).
- Mais les Belges épargnent majoritairement via un carnet d’épargne. Peu d’entre eux planifient et diversifient leur épargne.
- Outre les résultats de l’Observatoire de l’épargne de CBC[1], la banque dévoile, dès le 30 septembre, une infographie reprenant les questions utiles à se poser pour encadrer une gestion réfléchie de ses économies sur www.cbc.be/observatoiredelepargne
- Ce mois-ci, CBC lance une solution d’investissement inédite en Belgique : une solution qui combine habilement actions et obligations permettant une combinaison flexible en fonction de la performance des marchés.
Le compte d’épargne, un réflexe ?
L’Observatoire de l’Epargne le confirme, les Belges sont de grands épargnants.
- Ils sont nombreux à épargner : près de 8 Belges sur 10
- Ils commencent tôt : 72% ont commencé avant l’âge de 30 ans
- Et plus de 4 Belges sur 10 épargnent une coquette somme mensuellement : plus de 100 euros par mois.
Par contre, malgré un contexte différent, les Belges continuent à privilégier massivement le carnet d’épargne. Un premier commentaire s’impose déclare Xavier Falla, Directeur Général – Marché des Particuliers de CBC. « Les comptes d’épargne sont des instruments idéaux à court terme ou comme réserve contre des imprévus. Mais sur le long terme, érodés par l’inflation, ils ne combleront ni la chute du pouvoir d’achat au moment de la retraite ni ne régénéreront le capital entamé à terme. Pire, les rendements actuels sont quasi nuls et accentuent encore davantage ce problème. »
Selon les résultats de l’Observatoire de l’épargne CBC, 85% des Belges citent deux grands objectifs à leur épargne : bâtir une sécurité financière (44%) et assurer leur retraite (41%). Acheter ou construire un bien immobilier arrive en troisième place avec 32%. « On constate que les Belges sont conscients qu’une épargne est nécessaire pour maintenir leur niveau de vie post-retraite. », commente Marie Lambert, Professeur à l’École de gestion de l’Université de Liège.
Quant aux réserves nécessaires, la moitié des Belges estime qu’une réserve entre 5.000 et 10.000 euros est suffisante. « Ce qui est contradictoire c’est que les chiffres montrent que beaucoup plus d’argent dort aujourd’hui sur les comptes d’épargne. » commente Xavier Falla.
L’Observatoire de l’épargne révèle également que peu d’épargnants planifient et diversifient leur épargne.
- Seuls 9% planifient leur épargne avec des projets à long terme.
- Plus de la moitié des Belges ne tiennent pas compte de la durée et des objectifs de leur épargne en choisissant leur type d’épargne.
- Seulement 3 Belges sur 10 déclarent avoir une épargne diversifiée via des investissement différents.
« En d’autres termes, le Belge a le réflexe de l’épargne mais ne construit pas son épargne » commente Marie Lambert. « Or, dans le contexte actuel, ne pas prendre de risque fait courir à l'épargnant le risque d'une érosion monétaire de son épargne en cas d'inflation. Il faut donc oser la diversification de son épargne. Mais encore faut-il que les épargnants diversifient le risque de leurs investissements de manière adéquate et considèrent leur horizon d’investissement dans leur choix de placements. Il ne s’agit pas simplement de multiplier les placements dans différentes banques et diversifier ainsi le risque de contrepartie mais bien de diversifier les risques spécifiques des placements. » explique Marie Lambert.
Mais pour plus de la moitié des Belges, diversifier son épargne demande du temps (36%) et de la connaissance (22%). Ce sont les deux grands inconvénients d’une diversification de l’épargne perçus par les Belges.
« Les résultats de l’Observatoire de l’Epargne CBC nous ont conduit à élaborer une infographie qui propose d’accompagner les Belges à oser aller plus loin qu’une simple épargne réflexe afin de se bâtir une solution réfléchie, construite et diversifiée, réellement utile et capable de répondre à leurs objectifs à long terme. » commente Xavier Falla. Sous forme de questions simples, cette infographie est accessible à tous sur le site : www.cbc.be/observatoiredelepargne
Une approche inédite en Belgique
« Ce n’est pas au marché à s’adapter à nos objectifs, mais c’est à nous de nous adapter au marché selon nos objectifs. Nous sommes partis de cette réalité pour lancer une nouvelle gamme de fonds qui permet de gérer les risques selon l’horizon du client, tout en saisissant les opportunités du marché et en évitant les crises. » explique Xavier Falla.
« Ces fonds offrent non seulement une combinaison en actions et obligations avec une position plus défensive au fil du temps mais surtout une combinaison flexible de façon à ce que la classe d’actif la plus performante (actions ou obligations) soit surpondérée. » explique Olivier Morel, Directeur Général – Ligne Financière de CBC Banque & Assurance. À mesure que le temps passe et que "demain" se rapproche, la combinaison des actions et obligations sera donc adaptée et sur ou sous pondérée.
Cette approche répond à la stratégie d’expansion de CBC qui place ses clients au centre de ses préoccupations.
[1] Enquête IPSOS réalisée en juillet 2015 auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte belge.