Le baromètre HEC-ULg : premier baromètre sur les entreprises sociales en Belgique
Une initiative de l’Académie des Entrepreneurs Sociaux d’HEC-ULg soutenue par CBC Banque & Assurance
L’entrepreneuriat social réconcilie activité économique et finalité sociétale. Ce n’est pas un phénomène de mode mais bien un mouvement de fond qui s’étend et que l’on observe dans les secteurs économiques les plus variés, avec plus de 16.500 entreprises sociales.
"CBC Banque & Assurance participe activement au développement des entreprises tant à finalité économique que sociale. Ce baromètre nous semble essentiel pour mieux comprendre l’environnement dans lequel nous évoluons. De plus, comme les experts interrogés, nous sommes intimement persuadés que les entreprises sociales seront amenées à se développer dans les années à venir et à jouer un rôle essentiel dans de nouveaux domaines de notre économie. L’entrepreneuriat social est un levier dans la nécessaire transition socio-économique et environnementale que nous vivons." explique Fernand de Donnea, Président de CBC Banque & Assurance.
L’objectif du Baromètre des Entreprises Sociales en Belgique, initié par l’Académie des Entrepreneurs Sociaux @HEC-ULg et soutenu par CBC Banque & Assurance, est triple :
- renforcer la connaissance des entreprises sociales dans le grand public ;
- montrer que ce modèle d’entreprise est crédible, innovant et viable ;
- suivre annuellement les grandes évolutions de ce secteur.
Le Baromètre s’articule autour de trois grandes rubriques : la première rassemble des articles d’analyse et de fond, la deuxième est une enquête d’opinion réalisée auprès de quatorze institutions de référence sur les questions d’entrepreneuriat social et, enfin, la troisième partie présente le baromètre quantitatif portant sur plus de 16.500 entreprises sociales afin de dégager les grandes tendances, notamment en termes de secteur d’activité et d’emploi.
Quelques grands enseignements de ce Baromètre
Les experts du secteur pensent que…
- le rôle des entreprises sociales va se renforcer et elles investiront de nouveaux champs d’activitéscomme l’agroalimentaire (circuits courts), l’énergie ou encore l’industrie et le commerce ;
- les relations des entreprises sociales avec d’autres types d’opérateurs (pouvoirs publics et entreprises classiques) vont se renforcer. Plus de la moitié pensent que les entreprises sociales pourraient peu à peu se substituer aux pouvoirs publics dans la prestation de services d’intérêt général ;
- face à la dégradation globale de leurs ressources d’origine publique, les ressources privées sont appelées à augmenter à l’avenir.
Les chiffres montrent que…
- les entreprises sociales représentent 11,6% de l’emploi salarié national (environ 362.000 équivalents temps plein) ;
- le taux de croissance en termes d’emplois et du nombre d’entreprises est supérieur à celui du reste de l’économie ;
- les entreprises sociales sont surtout présentes dans les secteurs de la santé et de l’action sociale ;
- le rapport hommes/femmes est inversé par rapport au secteur privé ;
- Les entreprises sociales se différencient aussi sur le plan du temps de travail : la part des temps partiels (en postes de travail) y est nettement plus élevée.
Pour découvrir la totalité du Baromètre (version française uniquement, la version néerlandaise sera disponible mi-juillet), rendez-vous sur : www.academie-es.be ou www.academie-es.ulg.ac.be/barometre2014.pdf