LabCAP48 with CBC : De nouveaux projets financés grâce au crowdfunding
La solidarité s’exprime de plus en plus en quelques clics ou depuis l’écran de son smartphone. Le digital est ainsi devenu une voie incontournable de financement de projets solidaires. Avec le «LabCAP48 with CBC», CAP48 et son partenaire CBC ont créé un modèle innovant qui encourage les associations du secteur à se tourner vers le crowdfunding. Bilan de cette 5ème édition.
La 5ème édition du LabCAP48, clôturée le 31 octobre dernier, a permis à 26 associations de tenter l’expérience du crowdfunding avec succès, la plupart d’entre elles pour la toute première fois : « L’avantage du LabCAP48 est de bénéficier de la visibilité de CAP48, mais aussi de pouvoir mettre en avant l’attestation fiscale et d’avoir la garantie de recevoir les dons même si nous n’atteignons pas notre objectif, contrairement aux autres plateformes. Nous nous sommes lancés et on était super excité ! Nous étions prêts dès 8h du matin, et en deux heures, nous avions déjà collecté 6.000€ ! Une première expérience super plaisante !», explique Alice Declercq, chargée de projet chez Gratte asbl.
Le « LabCAP48 with CBC » en bref
Cette plateforme digitale donne l’opportunité aux associations des secteurs du handicap et de l’aide à la jeunesse de lancer une campagne de crowdfunding pour financer leur projet. A l’issue des 6 semaines de collecte, CAP48 récompense la mobilisation des porteurs de projets en leur octroyant un montant supérieur à leur collecte. Depuis 2016, plus de 150 associations ont fait leurs premiers pas dans le crowdfunding avec CAP48, concrétisant des projets aux 4 coins de la Wallonie et à Bruxelles.
Vingt-six projets se voient aujourd’hui recevoir un financement pour concrétiser leur projet. Des projets novateurs comme un voyage en Laponie réunissant de jeunes adultes valides et jeunes en situation de handicap mental, l’achat d’écrans interactifs facilitant l’apprentissage d’élèves en difficulté, ou encore l’aménagement d’une salle de snoezelen (stimulation multisensorielle) au sein d’un centre de jour pour personnes en grande dépendance : « On va pouvoir remplacer le matériel assez vétuste et parfois inadapté, comme la colonne à bulles, le matelas à eau ou encore installer un lève-personne sur rail pour que les personnes soient en sécurité »